06 janvier, 2014

Musique


Que diriez-vous si on écoutait un peu de musique vénitienne!

Quelques podcasts au fil des ondes:

Sur France musique, deux émissions Comme si vous y étiez.
Monteverdi verse dans la magie noire
Vivaldi refuse de dire la messe

Et cette semaine sur RTS dans le cadre de l'émission d'un air entendu:

Claudio Monteverdi, le jardin d’Orphée I

Il est l’une des figures fondatrices de la musique occidentale. Héritier de tout le savoir musical de la Renaissance, formé à l’écriture polyphonique la plus exigeante, il ouvre une nouvelle époque, le baroque, qui voit la naissance des premiers opéras.

Dédiée uniquement à la voix, sa musique explore les passions de l’âme humaine avec une sensibilité qui garde toute sa pertinence, son actualité.

Reste étrange que l’œuvre, tant religieuse et profane, du compositeur soit tombée après sa mort dans l’oubli durant près de deux siècles et demi jusqu’à sa redécouverte au début du 20ème siècle, et plus encore après 1950.

À lire
Philippe Beaussant, "Claudio Monteverdi", Fayard/Mirare, 2003
Rinaldo Alessandrini, "Monteverdi", Actes Sud/Classica, 2004
Roger Tellart, "Claudio Monteverdi", Fayard, 1997

L'épisode du jour:
Quelques considérations générales sur le compositeur, sur la disparition, l’oubli total de sa production pendant deux siècles et demi et sur son retour en grâce au tournant du 20 siècle.

Ses débuts à Crémone, sous la férule du compositeur Marc’Antonio Ingegneri, lointain mais éminent disciple du franco-flamand Adrian Willaert, le fondateur de l’école vénitienne. Ses premières publications, à l’âge de 15 ans déjà.


Bonne semaine!

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